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Football - Coupe de la Ligue

Guingamp fait trébucher le PSG


le 13/12/95 : La Coupe de la Ligue démarre fort : le PSG, tenant du titre, a été éliminé dès les seizièmes de finale par Guingamp. L'équipe bretonne devient la bête noire des Parisiens cette saison : en trois confrontations depuis juillet dernier, les joueurs de la capitale n'ont toujours pas réussi à battre les irréductibles promus bretons. Ils ne sont pourtant pas trop déçus de cette élimination même s'il n'est jamais agréable de perdre un match, la Coupe de la Ligue risquait d'encombrer leur calendrier, déjà bien chargé.

Suite et fin de ces seizièmes de finale ce soir avec notamment au programme:
Division 1 entre eux
Auxerre-Lens
Le Havre-Bastia
Bordeaux - Saint-Etienne
Montpellier-Nantes
Nice-Monaco
Martigues-Cannes

Division 1 contre Division 2
Metz-Dunkerque (D2)
Amiens (D2)-Strasbourg
Rennes - Louhans-Cuiseaux (D2)
Angers (D2)-Lyon
Lille-Caen (D2)
Gueugnon-Nancy (D2)

Division 2 entre eux
Marseille-Châteauroux
Red-Star - Lorient
Mulhouse-Niort

Vincent BESNARD


Football - Coupe de la Ligue

Guingamp-PSG en vedette


le 12/12/95 : La Coupe de la Ligue commence ce soir avec le match choc entre Guingamp et le PSG. Le PSG cherchera à poursuivre sur la lancée de sa victoire contre Nantes samedi soir. Il devra se méfier de l'enthousiasme des joueurs guingampais, galvanisés par leur bon début de saison. Les promus en D1 créent la surprise du championnat, en obtenant pour l'instant une bonne 6e place. Soutenus par leur chaleureux public, ils peuvent envisager l'exploit : ╥l'esprit Coupe╙ soufflera sur le stade du Roudourou. Cette Coupe de la Ligue fête son deuxième anniversaire sous une nouvelle formule: ouvert uniquement aux clubs professionnels, elle réserve à son vainqueur une place en Coupe d'Europe. De plus, les vainqueurs de chaque tour, d'ici la finale, recevront d'importantes sommes d'argent. Excepté le matche de ce mardi, les matches auront lieu mercredi soir, sur le terrain du premier club sorti au tirage au sort.
Guingamp-PSG sera télévisé sur TF1 à 20H45. A noter que ce match sera précédé du tirage au sort des phases éliminatoires qualificatives pour la Coupe du Monde 98 en France. Environ 150 pays seront représentés ce soir au Carrousel du Louvre.

Vincent BESNARD


Ski-Descente Val d'Isère

Oreiller-Killy marquent la descente


La descente du Critérium de la première neige s'est déroulée samedi sur la piste nommée O.K. Un nom de code mystérieux, qui cache les noms des deux seuls champions olympiques français dans cette spécialité.

Flash-back.

La France n'est décidément pas une grande nation de ski. Elle ne compte que deux champions olympiques de ski en descente: en 1948, les Jeux Olympiques d'hiver ont lieu à Saint-Moritz. Les espoirs français reposent sur les épaules de James Courtet. Mais celui-ci rate sa course, et les Suisses, en tête grâce à Molitor, jubilent déjà. Ils sous-estiment un jeune français de 22 ans, Henri Oreiller, de Val d'Isère. C'est vrai que ce jeune blondinet n'a rien de l'athlète confirmé: inexpérimenté à ce niveau, sa frêle corpulence n'effraie personne, et il pense surtout à s'amuser en faisant le clown sur les pistes. Une apparence trompeuse en fait : déjà réputé pour son style un peu casse-cou, il déjoue tous les pronostics et remporte la médaille d'or, après un grand numéro de funambule. A la fin de la course, ses supporters se précipitent pour l'immortaliser sur une photo, mais aussi... pour lui acheter ses skis ! Sacrilège... il les garde, bien sûr, précieusement. D'autant qu'ils lui permettent de gagner deux autres médailles : une d'or en combiné et une de bronze en slalom spécial.

Killy trois fois en or

Suivent vingt années de disette pour les descendeurs français, jusqu'au J.O. de Grenoble en 1968. A domicile, les Français, poussés par un public acquis à leur cause, répondent aux attentes de leurs nombreux fans et se dépassent: Jean-Claude Killy devance Périllat, un coéquipier, de 4 petits centièmes pour la médaille d'or. Son style d' "une précision millimétrique" fait la différence. En retard après la première partie de course, il aborde le mur d'Optraken à 139 km/h et déboule dans le schuss d'arrivée pour conserver son infime avance. Il remporte lui aussi deux autres médailles, toutes les deux en or, en slalom spécial et en géant. Et depuis plus rien...

Val d'Isère est fier de ses deux porte-drapeaux : d'où le nom de la descente de Val-d'Isère au nom apparemment mystérieux: O.K. Pour l'éternité.

Vincent BESNARD



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